A l’occasion de l’Assemblée plénière régionale des 14 et 15 octobre prochain, la majorité régionale a présenté son plan Montagne 2 qui s’inscrit dans les pas du précédent.
Loin des 400 millions d’euros annoncés au printemps dernier par Laurent Wauquiez, ce plan rabougri à 100 millions d’euros présenté par l’exécutif ne semble pas prendre la mesure des bouleversements qui s’annoncent et s’enferme dans de vieilles recettes qui seront nulles et non avenues dans un avenir proche.
Comme l’a rappelé François CHEMIN, conseiller régional du groupe SED : « La vérité, Monsieur le Président, c’est qu’il n’y aura pas un euro de plus pour la montagne en 2022. Il ne s’agit que d’un recyclage de crédits déjà votés sous le précédent mandat, que vous n’avez pas dépensé, mais qui auront été forts utiles pour votre réélection et qui vous permettent encore aujourd’hui de communiquer.»
L’économie de la montagne c’est 7,5 milliards d’euros de chiffres d’affaire et aussi 120 000 emplois directs et 400 000 indirects. La Région ne peut pas se contenter d’un nouveau « mini-plan neige » qui consacre moins d’un quart des investissements prévus dans le tourisme 4 saisons et des projets de développement durable.
Fort de l’expertise de nos élus de la montagne, le groupe SED a présenté une proposition globale de « contrats de stations durables » où 80% des investissements du plan sont mobilisés pour accompagner les stations dans la transition économique et les nouvelles demandes touristiques. Une proposition repoussée dans un élan de vérité révélateur de la part de Gilles Chabert, Conseiller spécial Montagne de Laurent Wauquiez : « Il ne serait pas bon de vouloir s’occuper tout de suite de la transition. »
Nous proposons plutôt aux acteurs de l’économie de la montagne un contrat gagnant-gagnant pour les soutenir dans leurs projets d’avenir et favoriser l’attractivité de notre région.
Najat Vallaud-Belkacem, Présidente du groupe Socialiste, Écologiste et Démocrate
Johann Cesa, Vice-président du groupe Socialiste, Écologiste et Démocrate